2022, une année charnière pour l’e-santé Leave a comment

Au 1er janvier 2022, c’est donc le coup d’envoi de cette révolution avec le lancement de « Mon Espace de Santé », un nouveau service public qui permettra à chacun de stocker et partager ses documents et ses données de santé en toute sécurité pour être mieux soigné. Une étape concrète vers l’objectif de faire de la France l’un des leaders de l’e-santé. Destiné à faciliter les démarches des usagers et les échanges avec les professionnels de santé pour une meilleure prise en charge, il remplacera l’ancien Dossier médical partagé (DMP).
 
Nous sommes dans la construction des fondations d’une future « Silicon Valley » à la française. La France a vocation à ainsi devenir l’espace le plus performant et le plus vertueux en Europe pour développer de nouveaux usages. Et nous n’avons pas le droit à l’erreur ! Ces derniers développements construisent l’image de notre écosystème. Si demain, en Europe, un GAFA lance une application non cliniquement éprouvée, nous perdrons la confiance des patients. Il faudra donc imposer une gouvernance stricte sur tous ces outils. 
 
L’étape d’après sera le nouveau DMP. Avec la création et l’usage massives de données, nous verrons dans quelques années un impact économique et sociétal probablement équivalent à celui de l’arrivée d’internet. Dans l’idéal, l’objectif sera de créer un nouveau DMP de 300 pétaoctets, qui permettra d’accéder à de la donnée structurée en temps réel, dans un cloud souverain. Problème : nous n’avons pas cette souveraineté des données pour l’instant. Mais l’Histoire va dans le bon sens avec un plan de soutien à la filière cloud pour faire « naître un ou des champions du cloud français et européens », comme l’a exprimé Cédric O, et une enveloppe totale annoncée de 1,7 milliard d’euros sur 5 ans. La conjecture est favorable. Quand je vous disais que les planètes étaient alignées…

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