Les laboratoires comme Pfizer-BioNTech, Moderna, Johnson & Johnson, de même que l’Université d’Oxford en collaboration avec AstraZeneca ont indiqué se mettre en ordre de marche pour mettre au point un vaccin contre le nouveau variant Omicron. A ce point, on ne parle encore que du design d’un tel vaccin, pas de son développement clinique et industriel. Les chances que ce variant échappe à la protection des vaccins existants sont inconnues mais probablement limitées, en dépit du nombre de mutations identifiées. Or un nouveau vaccin trop spécialisé contre ce variant aurait aussi ses désavantages. Explications.
Pourquoi c’est débattu. Rompu aux analyses virales par l’expérience du sida, le système de santé sud-africain a le premier repéré la nouvelle souche du coronavirus, considérée comme «préoccupante» et baptisée Omicron par l’OMS. L’identification de 32 mutations de la protéine spike, celle visée par la plupart des vaccins, a déclenché panique boursière et fermeture des frontières. On ne sait cependant encore rien d’une éventuelle plus grande infectiosité, d’une plus grande dangerosité ou d’un potentiel échappement à la protection vaccinale de ce nouveau variant.