Comment Bpifrance veut “fédérer l’écosystème d’innovation en santé” avec la French Care Leave a comment

Aux Etats-Unis, les plateformes de VTC Uber et Lyft se sont lancées dans le transport de patients sans dispenser la moindre formation aux chauffeurs, relate The Verge. Leurs services, intégrés aux dossiers patients informatisés (DPI), sont moins chers et plus flexibles que les taxis et véhicules sanitaires légers (VSL) traditionnels. Mais il s’agit en réalité de courses “classiques”, qui peuvent être réalisées par n’importe quel chauffeur, avec n’importe quel véhicule. Le chauffeur n’est pas informé que sa course est un transport sanitaire “afin de protéger la vie privée des patients”, indiquent les plateformes, ce qui pose des questions de responsabilité si un passager a besoin d’aide pour monter ou descendre, voire en cas d’urgence. “Les organisations de santé choisissent le transport qui répond aux besoins individuels des patients”, a indiqué Uber, renvoyant la responsabilité de ses propres passagers aux prescripteurs. Lyft Healthcare ne doit pas être utilisé pour les personnes qui ont des “besoins médicaux”, a déclaré le responsable santé de la société, Buck Poropatich, qui a donc inventé le patient sans besoin médical. Une démonstration supplémentaire, s’il en fallait une, que les appétits des entreprises de la Silicon Valley pour la santé doivent être régulés. Comme l’écrit The Verge, “si des entreprises comme Uber et Lyft veulent devenir des entreprises de santé, elles doivent assumer la charge de la sécurité et des soins que les soins de santé exigent”.

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