France Relance. Balt Montmorency pour symbole d’innovation santé Leave a comment


Par Fabrice Cahen Publié le 23 Fév 22 à 9:08  La Gazette du Val d’Oise Voir mon actu La ministre déléguée à l'Industrie a découvert l'activité de production de l'usine Balt, leader mondial dans sa spécialité. La ministre déléguée à l’Industrie a découvert l’activité de production de l’usine Balt de Montmorency (Val-d’Oise), leader mondial dans sa spécialité. ©Fabrice Cahen

L’État mobilise 400 millions d’euros pour le secteur français du médical et du diagnostic in vitro, avec un objectif : donner au secteur les moyens de se positionner au plus haut dans la compétition internationale.

C’est dans ce but qu’Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée à l’Industrie s’est déplacée à Montmorency (Val-d’Oise) pour visiter l’usine Balt, spécialisée dans la fabrication d’équipements médicaux réservés aux maladies neurovasculaires et cérébrales.

Fondée il y a 45 ans, l’entreprise est leader dans son domaine. Elle est la seule européenne dans ce secteur face aux Américains.

Ses micro cathéters et stents sont exportés à travers le monde. Elle a acquis une usine en Californie (Usa).

Elle emploie 600 personnes à travers le monde, 300 en France dont 200 à Montmorency. Elle travaille en direct avec les médecins des centres hospitaliers universitaires de France (Chu).

Son activité ne cesse de croître et ses investissements aussi. Son chiffre d’affaires a été multiplié par cinq et son effectif par six. 12 % de son chiffre d’affaires est consacré à la recherche.

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« Sur le site de Montmorency, notre projet est de créer un centre mondial d’innovation et de recherche médical ainsi qu’un centre de formation des médecins »

Pascal Girinprésident-directeur-général de Balt

Face aux Américains

« Balt incarne le type d’entreprise que l’on veut accompagner. Elle est leader dans sa discipline en matière d’innovation. C’est une société française dont les concurrents sont Américains. C’est une activité de taille moyenne qui réalise un chiffre d’affaires de 200 000 millions d’euros et qui est confrontée à des géants à l’internationale. Une entreprise qui produit en France et qui a son centre d’excellence dans l’Hexagone. Elle montre que l’on peut avoir de la compétitivité et de la croissance en France », a expliqué Agnès Pannier-Runacher.

« Nous avons des entreprises qui ont besoin d’être soutenue. La santé est un bon investissement. Nous voulons refaire de la France la première nation européenne d’innovation en termes de santé »

Agnès Pannier-Runacherministre déléguée à l’Industrie

La société Balt a ainsi été choisie comme exemple de la politique d’investissement que l’État compte conduire à travers son Plan France 2030.

Relancer l’industrie de santé

Pour soutenir le développement des capacités industrielles sur le territoire national, un appel à projets appelé « Industrialisation des produits de santé » sera lancé le 25 février.

Il sera doté d’une enveloppe de plus 800 millions d’euros. «

 Cet appel à projets vise à soutenir les projets d’industrialisation, notamment, dans les secteurs de la biothérapie et de la bioproduction de thérapies innovantes, de la lutte contre les maladies infectieuses émergentes », explique-t-on au ministère de l’Industrie.

« L’entreprise Balt a des atouts majeurs pour concourir à cet appel à projet », a souligné Agnès Pannier-Runacher, lors de son déplacement de deux heures à Montmorency.

“Relancer l’Industrie de santé”

Agnès Pannier-Runacher a saisi l’occasion de sa visite à Montmorency pour passer un message aux collectivités territoriales et aux acteurs économiques.

” Au début de son quinquennat notre gouvernement a dû relancer l’industrie de santé. Entre 2005 et 2015, la production française avait été divisée par deux. Nous ne voulons plus que la France se retrouve dans la situation du début de la crise sanitaire”, a critiqué la ministre.

” La politique d’achat public, il ne faut pas l’avoir dans la bouche, il faut la mettre en oeuvre. Il faut que les collectivités locales et les établissement publics prennent aussi leur responsabilité. Il faut un minimum de volume acheté en France pour maintenir une production nationale”, a t-elle passé comme message.

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