L’ntervention dans le public sonnait comme un appel au secours. “Il nous faut des traitements en urgence, lançait cette infirmière, la quarantaine, la voix étranglée. Pour moi, (le covid long), ce sont 600 jours de souffrance. Alors, oui, je suis anxieuse, probablement dépressive, mais ce n’est qu’une conséquence”.Alors que depuis le début de la crise du covid, de nombreux patients alertent sur les symptômes prolongés de la maladie et ne s’estiment pas pris suffisamment au sérieux par le corps médical, plus de 200 cliniciens et chercheurs se sont retrouvés vendredi dernier à Nancy pour la “première journée scientifique nationale du covid long”. Immunologistes, infectiologues, internistes, pneumologues, psychiatres mais aussi représentan
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