Le CHU de Clermont-Ferrand reconnu à l'international en termes d’innovation Leave a comment

« La mission du CHU de Clermont-Ferrand est triple : il y a bien évidemment les soins auprès des patients, le volet enseignement en lien avec la faculté de médecine et de pharmacie et il y a la recherche. Il faut savoir que notre CHU est un moteur en termes d’innovation en santé. Il travaille en synergie avec de nombreux intervenants, les universités, les collectivités territoriales, mais aussi le tissu d’entreprises du territoire », souligne avec insistance le professeur Anthony Buisson, président de la direction de la recherche clinique et de l’innovation et vice-président recherche du directoire. 

premium Proxob est un programme unique en France, conçu à Clermont-Ferrand, luttant contre l’obésité infantile

Pour une recherche de qualité 

Ainsi, SimatLab, est un exemple parfait en termes d’innovation et de collaborations. Ce laboratoire, qui développe des biomatériaux, réunit Michelin et l’Institut de chimie de Clermont-Ferrand et a pour partenaire le CHU auvergnat. 

« Notre centre se distingue également en France et dans le monde avec des avancées comme la mise en place d’un département d’intelligence artificielle : grâce à la réalité augmentée, les chirurgiens bénéficient d’une aide leur permettant d’être encore plus précis lors de leurs interventions. »

Professeur Buisson (CHU de Clermont-Ferrand)

Ce dernier précise également que toutes les innovations ne sont pas uniquement liées aux technologies, elles le sont aussi en termes de soins comme le programme unique en France Proxob porté par le docteur Miolane. Il permet de lutter contre l’obésité infantile en incluant toute la famille. Autre exemple, avec la transplantation de microbiote fécale. 

« Peu d’établissements en France proposent ce type d’intervention, mais parmi eux, il y a le CHU de Clermont-Ferrand. » 

premium Des patients racontent comment ils ont été traités avec le microbiote fécal d’un donneur au CHU de Clermont-Ferrand

Et l’innovation est aussi pédagogique. La faculté de médecine s’est dotée d’un département de simulation pour contribuer à la formation des étudiants en médecine. 

« Avant d’intervenir directement sur des patients, les médecins en devenir peuvent pratiquer sur des mannequins de simulation médicale. » 

Enfin, le professeur Buisson tient à souligner l’importance de prendre en compte l’aspect humain dans toutes les branches de l’innovation : « Sans nos patients, il n’y aurait pas de recherche de qualité qui aboutirait à des soins de qualité. » 

Exposition
Une série de photos sera installée dès ce lundi 11 avril dans le hall du CHU Gabriel-Montpied afin d’illustrer et d’expliquer l’activité recherche des équipes hospitalières.

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