La chimiothérapie, la radiothérapie et / ou la chirurgie, qui représentent les traitements les plus courants des cancers (2, 3 ), ont une efficacité limitée et s’accompagnent de nombreuses toxicités. Par conséquent, il existe un besoin urgent de thérapies potentielles et/ou complémentaires efficaces pour les patients atteints de cancer.
Les études sur le thé vert étant principalement observationnelles, elles ne peuvent répondre formellement à la question de son efficacité comme « agent anticancer ». Les études d’intervention ont été principalement réalisées sur des animaux. Celles-ci ont montré que des polyphénols de thé et / ou d’extrait de thé inhibent la formation de tumeurs sur différents organes, notamment la peau, les poumons, la cavité buccale, l’œsophage, l’estomac, l’intestin grêle, le côlon, le foie, le pancréas et le sein (4).
Chez l’homme, les preuves de l’efficacité anticancer du thé vert sont moins évidentes. Une revue systématique Cochrane (5) portant sur plus de 1,6 millions de participants fait l’état des lieux de l’efficacité du thé vert dans la prévention de certains cancers. Les preuves de la réduction du cancer du foie grâce à ce breuvage, sont minces. Pour les cancers de l’estomac, de l’œsophage, du côlon, du rectum et du pancréas, elles sont contradictoires, selon les études. Tout n’est pas perdu puisque la revue suggère une diminution du risque de cancer de la prostate chez les hommes qui consomment de grosses quantités de thé vert et d’extrait de thé vert.