Plusieurs chantiers numériques en cours pour soutenir… Leave a comment

Disque d’or des sujets de débats sur la santé numérique, top 10 des conférences thématiques: le tube de l’été “il n’existe pas de modèle économique de la santé numérique” fait toujours un carton! Le 1er juin, l’accélérateur de la pharmatech, Digital Pharma Lab (DPL), consacrait sa matinale aux “business models disruptifs de la santé digitale”. S’il est convenu qu’il n’y a pas encore un modèle hégémonique dans le secteur, quatre options ont été présentées par Didier Tranchier, cofondateur du DPL. Il a d’abord rappelé que la santé numérique se consomme pour l’heure sous forme “d’achat ponctuel” et ne répond pas nécessairement aux besoins, récurrents, des patients malades chroniques. “Parfait pour le domaine de la santé numérique, le système de l’abonnement/forfait pourrait prioriser l’accès au système de santé en situation d’urgence”, a-t-il plaidé. Ce modèle “va se substituer au modèle de l’achat ponctuel, notamment pour les malades chroniques”, a-t-il prédit. L’expert a également fait valoir le modèle de la plateforme “multiplay”. A la manière d’un Free, il s’agirait de proposer aux patients/professionnels, un ensemble de services “dans un seul contrat”, une sorte de “box tout-en-un”. C’est aussi le modèle d’Amazon Prime, qui permet à la fois d’accéder aux livraisons rapides du site d’e-commerce, comme aux séries ou films du catalogue Prime Vidéo, sans surplus. La formule garantirait la fidélité des utilisateurs et une plus grande rentabilité pour l’entreprise. Le “freemium”, basé sur un l’offre gratuite d’un service de base et la vente de services payants complémentaires, pourrait aussi représenter un modèle solide. Synapse Medicine, expert des solutions d’intelligence artificielle pour lutter contre l’iatrogénie médicamenteuse, a, par exemple, lancé son application grand public “Goodmed”. Gratuite, elle dispose toutefois d’une offre premium sans engagement, qui permet d’accéder à des fonctionnalités supplémentaires. Cette solution permettrait d’attirer un grand nombre d’utilisateurs, qui peuvent devenir des “clients”. Dernier business model présenté par le DPL: le modèle “à la demande”. Et si, finalement, Uber ou Airbnb montraient la voie? Et s’il suffisait d’appliquer le triptyque “commander, payer, consommer” à la santé numérique? Après tout, la start-up niçoise Livmed’s, qui édite une plateforme de livraison à domicile de médicaments avec ou sans ordonnance, revendique son ambition de devenir le “Uber du médicament” et use déjà des mêmes codes. Le “casse-tête” du modèle économique de la santé numérique ne sera pas résolu en un claquement de doigt mais plusieurs options existent et sont déjà éprouvées sur le terrain. Celle qui s’imposera, fera-t-elle enfin taire cette sempiternelle rengaine?

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