Qui est le nouveau directeur général de TVT Innovation? Leave a comment

Didier Goguenhein, Lillois d’origine, a pris la succession de Patrick Valverde, resté depuis plus de 30 ans aux commandes de l’association Toulon Var Technologies qui accompagne, depuis 1988, le développement économique d’entreprises innovantes autour des nouvelles technologies, du numérique et de l’innovation, dans le Var et la Métropole. Une mission que devrait parfaitement remplir Didier Goguenheim, amoureux de cœur du territoire depuis son installation à Toulon en 1991. Et qui a lui aussi par le passé participé à attirer de jeunes ingénieurs et chercheurs sur le territoire en tant que directeur de l’Isen Toulon, école d’ingénieur des hautes technologies et du numérique. Enseignant chercheur en physique et mécanique quantique de 1982 à 1987 à l’Isen de Lille, Didier Goguenheim est arrivé à Toulon quand cet institut supérieur ouvrait ses portes dans l’ancienne maison de Jules Verne au Mourillon. Directeur de recherche de 2003 à 2011, Didier Goguenheim prend la direction de cette école (aujourd’hui nommée Yncréa Méditerranée, installée à Toulon dans la Maison du numérique et de l’innovation) pendant 10 ans jusqu’en décembre 2021.

Votre arrivée à la tête de TVT n’est pas due au hasard…
Je suis tombé amoureux de Toulon. J’y suis et j’y resterai. Reprendre TVT me paraissait être dans la continuité et une façon de rendre à Toulon ce que cette ville m’a apporté. J’ai l’avantage d’être dans la continuité , je connais toutes les équipes de TVT. C’est cette envie que Patrick Valverde a décelée. Je fais le lien avec l’Isen, avec l’enseignement supérieur et la recherche, le besoin des entreprises innovantes de talents et de compétences. Il faut savoir que 50 à 60% des étudiants de l’Isen restent sur le territoire, une proportion qui a augmenté avec le temps. L’objectif est de faire venir aussi de nouveaux talents. Les entrepreneurs de l’écosystème me connaissent tous.

Quelle peut être votre plus-value?
Je compte apporter mes envies et mon dynamisme aussi. Je ne viens pas de Toulon mais je connais l’image extérieure de la ville, la difficulté à vivre entre Marseille et Nice, je connais le territoire intimement, j’ai envie de changer cette image, c’est ce qui me plaît à TVT, il y a du potentiel. Pour l’Isen, j’ai créé une école à Fez au Maroc qui est à Rabat aujourd’hui. On a essayé d’exporter l’école. Le but était toujours que Toulon soit la maison mère. Aujourd’hui la boucle est bouclée.

Vos projets pour TVT Innovation?
Ils se définissent en trois axes. D’abord, favoriser l’entrepreneuriat et le développement de TVT par le déploiement d’entreprises du numérique. Les accompagner et favoriser leur implantation, les faire grandir, être un facilitateur de talents sur ce territoire. Dans toutes les entreprises hight tech en lien avec les grands domaines du territoire: la mer, le tourisme, l’activité maritime, il y a une sensibilité accrue ici à Toulon autour du développement durable. Le but est de rejoindre les grands objectifs donnés par la Région et Toulon Provence Métropole. Nous sommes le département qui a le plus d’ensoleillement, on a un avantage de base et être un tremplin pour les entreprises.
Ensuite, il faut travailler à renforcer l’attractivité de ce territoire. Il y a plein d’avantages ici. Il n’y a pas que le soleil mais aussi les technologies, les réseaux, l’accès aux jeunes ingénieurs sur place, avec une facilité à les intégrer dans un écosystème où tout le monde se connaît, pour développer des filières, l’attractivité, on a un port qui ouvre sur la Méditerranée, le premier port militaire d’Europe aussi. On attire énormément avec une natalité importante et tout un pan de la silver économie est à développer. Il faut qu’un écosystème se développe autour de cela et du tourisme.

Le troisième axe de votre plan?
Avoir ici à Toulon un enseignement supérieur et de la recherche capable de soutenir tout ces filières. Il faut faire venir les gens et jouer sur les spécificités de Toulon. Nous avons 14.000 à 17.000 étudiants à Toulon contre 80.000 à Marseille. Nous ne sommes pas les plus grands mais l’idée est de nous différencier en mettant en avant les atouts du territoire, en faire une pépite, pour avoir un positionnement extrêmement fort, y compris dans l’enseignement supérieur et la recherche. Nous sommes la 2e région numérique de France, il y a déjà un tissu économique, on fait des hélicos à Marignane, on assemble le naval à Toulon… Le Var, ce n’est pas que coquillages et crustacés, la difficulté est de trouver notre identité pour faire autre chose que les voisins. Ici nous avons une qualité de vie incommensurable, il fait bon vivre, avec un Pôle Mer Med pour la partie maritime et TVT qui dynamisent le territoire. Il faut le faire grandir. Ses forces sont nombreuses. Nous allons continuer à le développer avec les politiques métropolitaines et régionales.

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