Santé connectée : faut-il avoir confiance ? Leave a comment

l’essentiel Dans un climat de méfiance généralisée vis-à-vis de la collecte, de l’utilisation et de la sécurité des données, le groupe VYV a organisé mardi 30 novembre une journée débat sur le sujet. Nous y étions.

Quelque 500 participants ont assisté, ce mardi 30 novembre, à une journée intitulée “Santé connectée : jusqu’où accorder notre confiance ?”, organisée par le groupe VYV au centre de conférences Diagora à Labège, près de Toulouse. Le premier acteur mutualiste de santé et de protection sociale en France, en partenariat avec la CNIL, a voulu réunir les professionnels de santé, patients, usagers, experts data et spécialistes de l’innovation de santé afin de réfléchir et débattre sur les enjeux éthiques de la santé connectée.

“La santé connectée est de plus en plus présente dans notre quotidien. Elle offre de véritables réponses à de nombreux besoins. Mais elle suscite aussi de l’inquiétude”, explique Stéphane Junique, président du groupe VYV. Dans un climat de méfiance généralisée vis-à-vis des fausses informations et des problématiques de sécurité des données, la question de la confiance devient centrale. Dernier exemple en date, le pass sanitaire et l’application “Tousanticovid” qui a suscité des interrogations.

Une charte éthique pour restaurer la confiance

Avec 70 % de nos données hébergées à l’étranger, Marie-Laure Denis, présidente de la Cnil, plaide en faveur d’une stratégie de contrôle national pour rétablir cette confiance. Pour Bertrand Monthubert, président du GIE Ekitia (ex Occitanie Data), “il est essentiel de pouvoir s’appuyer sur une charte éthique comme celle que nous avons développée, pour créer les conditions de la confiance”. Ekitia lancera également en 2022 un label éthique afin de permettre aux usagers de se repérer dans cette jungle du numérique.

À l’heure où les GAFA et les BATX, leurs équivalents asiatiques, s’emparent du marché de la santé numérique, la gestion des données devient une question de souveraineté. “Le plus important n’est pas le stockage des données mais ce qu’on en fait”, conclut Cédric Giorgi, directeur général de Kaduceo, une start-up spécialisée en e-santé.

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