Santé : les économies qui coûtent et celles qui rapportent Leave a comment

Par Cécile Philippe (présidente de l’Institut Molinari, chroniqueuse aux « Echos »)

Publié le 4 févr. 2022 à 9:33Mis à jour le 4 févr. 2022 à 9:53

La crise du Covid-19 a mis le projecteur sur le sort des personnels de santé. Les Français ont découvert avec effroi combien certains étaient mal payés tandis que la part des non-soignants, personnels administratifs et techniques, était particulièrement élevée en France par rapport aux soignants. Ces caractéristiques du système de santé actuel sont loin d’être des anomalies. Elles résultent d’une vision comptable de la santé qui rationne ceux qui fournissent des soins, plutôt que sur la préservation économique de la santé.

Dans un pays vieillissant, la multiplication des problèmes de santé est inéluctable, mais leur bonne gestion permet à la population de rester en bonne santé. Par conséquent, la hausse des dépenses de santé ne peut être un critère d’évaluation du système dans son ensemble. Des dépenses peuvent être faibles car le service rendu n’est pas qualitatif ou élevé car elles prodiguent des services extraordinaires. Et inversement.

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