Par Marion Travers Publié le 14 Mar 22 à 15:08 Le Journal des Sables Voir mon actu Le ministre de la Santé Olivier Véran était aux Sables-d’Olonne ce lundi 14 mars afin d’inaugurer le centre de soins non programmés. ©JDS
Il est le quatrième centre de soins non programmés à ouvrir en Vendée depuis le début de l’année. Le CSNP des Sables-d’Olonne, qui a ouvert le 1er mars dernier rue Françoise Dolto, a reçu la visite du ministre des Solidarités et de la Santé Olivier Véran ce lundi 14 mars.
Un déplacement inaugural sur le thème des déserts médicaux. Le ministre questionne : « Comment est-ce qu’on réduit les déserts médicaux ? Comment est-ce qu’on améliore l’accès aux soins pour tous les Français ? La Vendée est un département qui manque de médecins. Pourtant, il ne manque pas d’attractivité ni de soleil, le cadre de vie est agréable. Mais, comme la quasi-totalité des départements de notre pays, à cause du numerus clausus qui a empêché pendant près de 50 ans de former suffisamment de jeunes médecins et bien nous souffrons de déserts médicaux. Pour y faire face, parce qu’il n’y a pas de fatalité, beaucoup de dispositifs ont été mis en place. Et ici, ce sont des dispositifs qui sont issus de la loi »Ma santé 2022 » qui commencent à porter leurs fruits. »
Les centres de soins non programmés : une innovation en Vendée
Le ministre cite par exemple les regroupements de professionnels de santé dans ce qu’on appelle des CPTS (Communautés professionnelles territoriales de santé) qui permettent aux uns et aux autres de travailler ensemble et donc d’être plus efficaces au service des patients et de se sentir moins isolés.
« Du coup, quand on travaille ensemble, il nous vient des idées et on innove. Ici, en Vendée, les professionnels de santé ont décidé de mettre en place des centres de soins non programmés qui permettent de réorienter des patients qui, faute de trouver un médecin accessible au moment où ils en avaient besoin, avaient cette tentation à aller aux urgences ».
Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé
10 à 15 % de passages en moins aux urgences espérés
En Vendée, il y a deux fois plus d’entrées aux urgences qu’il y a une dizaine d’année fait remarquer Olivier Véran. Résultat : les services des urgences saturent. Hélène Bellanger-Urbanczyk, présidente de la CPTS des Sables-d’Olonne, a confié au ministre de la Santé qu’elle espérait 10 à 15 % de patients en moins aux urgences, à terme.
Lors de sa visite, Olivier Véran a précisé que la Vendée est l’un des territoires « où nous avons fait le choix d’expérimenter le service d’accès au soin (SAS). Ce que nous visitons aujourd’hui, c’est une préfiguration de ce que sera ce service d’accès au soin » dans le futur.
Opérationnel depuis le début du mois, le centre de soins non programmés des Sables-d’Olonne est accessible notamment aux personnes qui ne disposent pas de médecin traitant ou si celui-ci n’est pas disponible. Avant de s’y rendre, il est nécessaire d’appeler au préalable le 116 117.
Olivier Véran a pu s’entretenir avec les professionnels de santé du département et notamment ici la présidente de la CPTS des Sables-d’Olonne Hélène Bellanger-Urbanczyk. ©JDS
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