En pleine campagne tarifaire, public et privé demandent à l’État de compenser la hausse de leurs coûts.
Comme tous les ans en février, la campagne tarifaire bat son plein dans les hôpitaux alors que l’État s’apprête à fixer pour 2022 la grille des actes et séjours réalisés en établissement de santé public et privés. Or l’exercice s’avère particulièrement complexe cette année, dans un contexte toujours marqué par la crise du Covid mais aussi par une forte reprise de l’inflation. Et ce en dépit des milliards du «Ségur de la santé», qui ont servi à des dépenses nouvelles.
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Résultat, les trois grandes fédérations hospitalières – la FHF pour le public, la FHP pour les cliniques privées et la Fehap pour le secteur privé solidaire – réclament à l’État des mesures exceptionnelles pour compenser la hausse de leurs coûts. Ils demandent d’une part une hausse des tarifs de 1 % au moins, et d’autre part une enveloppe «inflation» exceptionnelle de 2 milliards d’euros pour l’ensemble du secteur hospitalier public et privé. «À une problématique exceptionnelle, l’État doit apporter une réponse exceptionnelle…
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