Triste paradoxe. La santé humaine nuit à celle de la planète. En Suisse, le système de santé pèse entre 5 et 8% de l’empreinte carbone nationale. Et son impact sur l’environnement ne se cantonne pas aux émissions de gaz à effet de serre. Rien que dans le lac Léman, les eaux contiennent au moins 60 tonnes de résidus de médicaments, estiment les chercheurs.
Pourquoi on en parle. Partout dans le pays, des initiatives visant à rendre le système de santé «plus vert» voient le jour, dans les cabinets, les hôpitaux et les universités. De cette émulation est née notamment la plateforme «Durabilité et santé» de la faculté de biologie et de médecine de Lausanne, qui sera inaugurée jeudi 24 mars, en collaboration avec le Centre de compétences en durabilité de l’UNIL. L’outil vise à faire émerger et promouvoir le savoir portant sur les questions de santé planétaire, tant au niveau académique que clinique.