“Cet automne va être sans aucun doute très compliqué, on ne regarde pas forcément l’avenir avec le sourire”, a dit à l’AFP le Marc Noizet, également chef du service des urgences de Mulhouse (Haut-Rhin).
“Les équipes sont essorées, il y a une forte attente des professionnels, on a des équipes très fragiles, où les gens sont démobilisés, donc il va falloir dès cette rentrée pouvoir donner des signaux forts aux professionnels pour éviter que l’hémorragie s’aggrave et que certains services d’urgences se retrouvent encore en plus grande difficulté”, a-t-il estimé.
Même si l’activité au mois d’août des services d’urgences a été un peu moins importantes qu’attendu
“Toutes les mesures qui vont pouvoir être pérennisées seront autant de signaux positifs qui permettront de redonner un peu d’espoir à ces services”, a considéré Marc Noizet, en marge d’une conférence de presse sur l’expérimentation dans le Haut-Rhin d’une équipe mobile de télémédecine.
Sans être en mesure encore de donner un bilan chiffré d’activité pour les services d’urgence pendant les mois d’été, Marc Noizet a indiqué que “vraisemblablement, l’activité au mois d’août des services d’urgences a été un peu moins importante qu’attendu”, alors qu’en revanche les centres 15 ont connu “une augmentation d’activité toujours importante par rapport à 2021”.
Ceci peut s’expliquer notamment par l’expérimentation de la “régulation systématique préalable”, en demandant aux personnes malades d’appeler le 15 plutôt que d’aller aux urgences directement.
Avec AFP