L’association montpelliéraine Des étoiles dans la mer a remis 30 000 €.
L’association montpelliéraine Des étoiles dans la mer a apporté dernièrement un nouveau soutien financier à la recherche sur les tumeurs cérébrales. Au CHU de Montpellier, la présidente, Laetitia Clabé, et la trésorière, Stéphanie Decoux, ont remis deux chèques. Le premier, de 10 000 €, est adressé au fonds de dotation Guilhem, une structure créée par le CHU pour contribuer à ses actions d’innovation et de santé publique. Le second, de 20 000 €, a été versé au Groupe de neuro-oncologie Languedoc-Roussillon.
Un recensement des tumeurs
Les deux sommes ont été réceptionnées par François Bérard, directeur adjoint du CHU, président du fonds Guilhem, et le professeur Luc Bauchet, neurochirurgien, expert en épidémiologie. Avec le professeur Valérie Rigau, chef de service laboratoire d’anatomie et cytologie, il mène un recensement des tumeurs cérébrales en France, en faisant des recoupements de données par régions.
Les sommes collectées proviennent entre autres du relais de nage organisée entre Sète et Palavas-les-Flots, pendant 24 heures non-stop, les 19 et 20 septembre dernier. “Des fonds ont également été collectés lors d’un bike and run à Nice, un 100 mètres de nage au lac Léman, un concert à Mazamet”, indique Laëtitia Clabé. L’association Des étoiles dans la mer est plus particulièrement engagée dans la lutte contre le glioblastome, une tumeur à ce jour incurable. Elle est devenue un relais national sur cette maladie.
Nous bataillons depuis plus d’un an pour que la carte Mobilité inclusion soit rendue systématique, dès le diagnostic de la tumeur
“Nous avons été contactés par des familles qui nous ont signalé des cas de tumeurs cérébrales apparus au même endroit. Par exemple, quatre personnes travaillant dans la même entreprise, dont trois présentes une tumeur de haut grade”, explique la présidente. L’association montpelliéraine agit aussi en faveur du quotidien des malades. “Nous bataillons depuis plus d’un an pour que la carte Mobilité inclusion soit rendue systématique, dès le diagnostic de la tumeur. Ce moyen de stationner est un enjeu de sécurité, car la maladie provoque des troubles de l’équilibre”, ajoute Laetitia Clabé.
L’association monte au créneau
“Nous avons saisi la commission des affaires sociales du Sénat sur la question des moyens financiers mobilisés pour la neuro-oncologie. C’est une spécialité qui a trop peu évolué par rapport à celles des autres cancers”, estime Laëtitia Clabé, la présidente de l’association Des étoiles dans la mer. Sur la question de la carte Mobilité inclusion (lire ci-contre), un contact a été engagé avec Sophie Cluzel, secrétaire d’État chargée des personnes handicapées. “Nous avons aussi sollicité Jean-Baptiste Méric (directeur du pôle Santé publique et soins chez Institut national du cancer, NDLR), au sujet des quotas minimums d’actes en neurochirurgie crânienne.”