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Il l’a annoncé dans les colonnes de Libération le 8 mars, Cédric O quittera la vie politique après l’élection présidentielle. Retour programmé dans le privé pour ce fidèle d’Emmanuel Macron, qu’il a conseillé à l’Elysée sur les questions numériques, avant d’hériter du maroquin de secrétaire d’Etat chargé du sujet au printemps 2019. En matière de santé numérique, c’est le ministère des solidarités et de la santé qui a pris le pilotage dès 2017 et, à quelques exceptions près, on déplorera l’absence de son secrétariat d’Etat sur ces sujets. L’heure du bilan a sonné et il le fait souvent valoir: sa grande réussite en santé, c’est le lancement en pleine crise sanitaire de l’application de lutte contre le Covid-19, TousAntiCovid (ex-StopCovid). Un succès en demi-teinte dès lors que l’on fouille le rapport d’activité de l’application, publié en février, qui fait état d’une “utilité marginale” en matière de traçage des cas contacts et d’une sous-utilisation des fonctionnalités de traçage qu’elle embarque. Le 10 mars, en clôture d’une conférence de presse de présentation de la première promotion de start-up de PariSanté Campus, Cédric O est longuement revenu sur les actions de l’écosystème en santé numérique pour transformer durablement le système. Le secrétaire d’Etat a répété ce qui est un constat déjà galvaudé: la crise du Covid-19 a servi d’accélérateur pour l’innovation en santé. “Je l’ai vécu de l’intérieur. Il y a des trucs qui pouvaient prendre trois ans, quatre ans ou cinq ans qui ont été faits en deux semaines.” Il a insisté sur ce qui fut “un point de bascule” et a appelé l’ensemble des acteurs de santé à inscrire “cette dynamique dans la durée”. “Ce qui est important, c’est d’essayer maintenant de dessiner un nouveau contrat social sur cette question de l’innovation en santé.” Plaidant pour la “culture du risque”, Cédric O a appelé à ne pas craindre la valorisation des outils innovants en santé, même si le secteur reste sensible et très réglementé. “La force du système de santé français, qui est aussi sa difficulté, c’est qu’il est très unifié avec son système de remboursement et le poids de l’assurance maladie. Le côté jacobin de notre système fait que c’est dur d’y rentrer mais une fois que vous y êtes, c’est une autoroute”, a-t-il encouragé. “On va continuer. Ceux qui seront élus et seront à ma place, continueront”, a-t-il promis, encourageant chacun à “innover encore”. Start-up nation un jour, start-up nation toujours?

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