Comment êtes-vous arrivé à la Clinique des Quatre-Saisons (Ramsay Santé) ?
M. S. : Tout a commencé par des soucis de santé à la suite d’un œdème au poumon, j’ai été dans le coma pendant un mois. Après ma sortie de maison de repos, les difficultés se sont enchaînées : j’ai perdu mon travail, mes deux parents sont décédés, j’ai divorcé. Je suis ensuite parti deux ans au Cap-Vert, mais il n’y avait pas de médicaments sur place et il fallait donc que je rentre en France pour me soigner. C’est une fois rentré, qu’un psychiatre m’a conseillé de venir à la Clinique des Quatre-Saisons (Ramsay Santé).
Pour quelles pathologies étiez-vous suivi à ce moment-là ?
M. S. : Pour des angoisses, des chutes d’humeur et des évènements dépressifs. J’ai beaucoup travaillé avec l’équipe médicale de la clinique sur ces éléments de dépression, avec les psychiatres, les psychologues et le neuropsychologue. La clinique propose plusieurs façons de soigner, avec aussi bien de la luminothérapie que des médicaments.
Dr Jonathan Trichet : Pour notre prise en charge médicamenteuse, nous essayons de trouver le bon équilibre, celui qui permet de stabiliser l’humeur du patient tout en évitant les effets secondaires.
Vous avez également bénéficié de l’accompagnement psychosocial proposé par la Clinique des Quatre-Saisons. Pouvez-vous nous raconter comment cela s’est passé ?
M. S. : La clinique m’a accompagné dans la mise en place d’une curatelle. J’ai un vilain défaut, j’aime vraiment beaucoup manger au restaurant et ce n’était pas forcément compatible avec mon budget, j’y dépensais tout ce que j’avais ! Grâce à la curatelle, je peux éviter les difficultés financières, cela m’a permis aussi de trouver un logement plus facilement.
Dr Jonathan Trichet : L’aspect social ne se limite pas aux démarches administratives, l’idée est que nos patients puissent créer et maintenir un lien social grâce à notre accompagnement. Nous avons, au sein de la Clinique des Quatre-Saisons, un hôpital de jour, dans lequel nos patients peuvent venir plusieurs fois par semaine.
M. S. : Oui, quand je suis arrivé à la clinique, j’étais complètement dans ma bulle, je ne parlais à personne, je n’étais pas du tout ouvert. Cela m’a permis de m’ouvrir et de garder un lien.