La start-up 3DBio Therapeutics a testé avec… Leave a comment

Nouvel espoir pour les personnes souffrant de malformations. Une femme de 20 ans a reçu une greffe d’oreille imprimée en 3D dans le cadre d’un essai clinique mené par la start-up américaine 3DBio Therapeutics. L’opération a eu lieu au Microtia-Congenital Ear Deformity Institute, situé à San Antonio dans le Texas aux Etats-Unis
 

Un implant sur-mesure

La patiente opérée était atteinte de microtie à l’oreille droite, une malformation de l’oreille externe qui se traduit par l’absence de pavillon. Traditionnellement, la reconstruction de l’oreille peut se faire via une prothèse créée à partir d’un prélèvement de cartilage costal ou en utilisant un implant synthétique. Pour cette opération, les médecins ont eu recours à l’impression 3D pour construire un implant personnalisé dont les mesures ont été prises sur l’oreille gauche de la patiente dans un souci de symétrie.

Baptisé AuriNovo, l’implant a été fabriqué à partie de tissus vivants de la patiente puis imprimé grâce à un processus de bio-impression. Dans les détails, une biopsie est réalisée sur une partie de l’oreille externe puis envoyée à la start-up. Le cartilage est isolé puis multiplié en culture cellulaire avant d’être utilisé pour imprimer l’implant. Ce dernier est ensuite renvoyé la clinique pour être implanté en ambulatoire.
 

Une chirurgie moins invasive

AuriNovo présente de nombreux avantages, d’après Arturo Bonilla, chirurgien reconstructeur qui a réalisé l’intervention. “L’implant nécessite une intervention chirurgicale moins invasive que l’utilisation du cartilage pour la reconstruction. Nous nous attendons également que cela se traduise par une oreille plus flexible que la reconstruction avec un implant”, a-t-il expliqué. 

3DBio Therapeutics est à l’origine de deux innovations. La première, baptisée ColVivo, est une bio-encre composée de collagène. La seconde est GMPrint, l’imprimante 3D qui permet d’imprimer des tissus biologiques. Ces produits sont toujours au stade d’essai clinique et ne sont pas encore mis sur le marché. Ils pourront répondre à d’autres besoins dans le domaine de l’orthopédie, du traitement de certaines maladies nasales et de la dégénérescence vertébrale, a expliqué Daniel Cohen, fondateur et CEO de la jeune pousse. 

L’utilisation de l’impression 3D dans les processus de reconstruction présente de nombreux avantages. En novembre dernier, un patient d’une quarantaine d’années a bénéficié d’une prothèse oculaire imprimée en 3D. La fabrication est beaucoup moins invasive car elle ne nécessite pas de moulage de la cavité orbitaire, mais elle est aussi plus rapide et le rendu est plus réaliste qu’avec une prothèse classique en résine.

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