Interrogé sur le risque que l’Europe rate la vague technologique comme il y a vingt ans, Emmanuel Macron rétorque:
«Nous sommes en train de revenir dans le jeu mondial de la technologie et si nous continuons à mener les bonnes politiques, nous pouvons le gagner. Pour une raison simple: nous avons les meilleurs talents.»
Il plaide par ailleurs pour faire de l’Europe un acteur central du web3 et du métavers, deux concepts qui restent pourtant flous. Il précise: «Je veux faire en sorte que les acteurs européens maîtrisent les briques technologiques associés au web3 et au métavers, pour ne pas dépendre des géants américains ou chinois». Selon lui, la politique culturelle de l’Europe ne peut plus être pensée sans tenir compte des applications futures du métavers. Le président sortant désire en outre que les «principaux établissements culturels développent une politique en matière de NFT».
Autre point qui inquiète l’industrie crypto: la réglementation sur les actifs numériques (MiCA) à laquelle travaille actuellement l’Union européenne. A ce sujet, Emmanuel Macron affirme que la France fera en sorte que ces règles ne portent pas atteinte à l’innovation, et restent technologiquement neutre.
Reste que le président français n’aborde pas la question des cryptomonnaies dans cet entretien. Quelle est sa position sur Bitcoin, Ethereum et les dizaines d’autres en circulation? Quel cadre la puissance publique doit-elle fixer à ces nouvelles technologies en plein essor? Il faudra prendre son mal en patience pour le savoir. En attendant, Emmanuel macron aura évoqué les principaux concepts à la mode dans l’univers du numérique: NFT, web3 et métavers.
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