Depuis juillet 2020, Audrey Campos accompagne les patients de la Clinique Provence Bourbonne (Ramsay Santé), située à Aubagne (Bouches-du-Rhône). Elle leur vient en aide sur le plan administratif et économique afin de pallier leurs difficultés quotidiennes. Portrait.
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Audrey Campos, 24 ans. Je suis conseillère en économie sociale et familiale à la Clinique Provence Bourbonne depuis juillet 2020. J’ai obtenu un BTS Économie sociale familiale (ESF) au lycée Marie Curie à Marseille, ainsi qu’un diplôme d’État de conseiller en économie sociale et familiale.
Pourquoi avez-vous choisi ce métier ?
Après avoir hésité entre le droit et le social, je me suis finalement dirigée vers ce deuxième domaine pour l’aspect technique et scientifique de la formation. J’apprécie, depuis toujours, le fait de venir en aide aux autres. Je trouve cela très gratifiant.
En quoi consiste votre métier ?
Le métier de conseiller en économie sociale et familiale est une alliance entre l’aspect administratif et le travail de terrain. Je prends en charge des personnes de tout âge (de l’enfant à la personne âgée) sur demande d’un médecin, afin de leur venir en aide dans leur situation économique et personnelle. Les bilans sociaux, les questions administratives, la coordination du retour à domicile ou encore les recherches d’aide-ménagère pour les patients (dès la fin de leur hospitalisation) sont mes principales missions. Je me charge également de les orienter vers des travailleurs sociaux dans leur ville, dès la fin de leur prise en charge au sein de la clinique.
Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre quotidien ?
J’apprécie particulièrement l’aspect relationnel avec les patients ainsi que le travail en équipe. Les ergothérapeutes ainsi que les médecins rééducateurs me viennent en aide étant donné que je suis la seule conseillère en économie sociale et familiale au sein de l’établissement. Notre objectif commun est de prendre en charge nos patients de manière globale.
Avez-vous un souvenir qui vous a marqué dans votre vie professionnelle récente ?
Oui, celui d’un patient âgé de 35 ans, hospitalisé en août 2020 après avoir été victime d’un AVC ayant entraîné une aphasie, une perturbation de l’expression et de la compréhension du langage parlé et écrit. Ce patient n’avait pas de logement et a été mis sous protection judiciaire. Sa prise en charge a duré un an et demi et a été très formatrice à mes yeux.
Comment aimeriez-vous évoluer dans votre métier ?
Mon souhait actuel est le suivant : que notre métier de travailleur social soit davantage reconnu. Plus tard, j’aimerais reprendre des études pour devenir ingénieur social. Ce métier consiste à établir des diagnostics des besoins locaux d’une population, et à les résoudre.