Oubliés du «Ségur», les libéraux réaffirment leur rôle clé à côté de l’hôpital.
Hôpitaux saturés, pénuries de personnel, retards de soins… La crise sanitaire a mis en lumière les failles du système de santé. Les années de politiques d’économies successives sur la médecine de ville et l’hôpital, couplées aux évolutions démographiques et à l’enjeu du grand âge, appellent à une restructuration complète d’un système à bout de souffle. Face à ce constat, il faut remettre les soins de ville au centre du système de santé, affirment les Libéraux de santé (LDS), groupement composé de onze syndicats représentatifs de différentes professions (médecins, dentistes, kinés, infirmières, etc.).
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Décidés à proposer aux candidats à la présidentielle une loi «clé en main», ils ont annoncé jeudi matin qu’ils présenteront le 30 mars prochain, un projet «inédit et ambitieux», dont ils ont dévoilé quelques mesures. S’estimant les grands oubliés du «Ségur de la santé» – les 800 millions d’euros obtenus par les médecins libéraux via l’avenant 9 font pâle figure face aux milliards déversés sur…
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