À l’Hôpital Américain de Paris, une dynamique… Leave a comment


Quel regard portez-vous sur le marché du DPI en France ?
Nicolas Eiferman : La situation est à mon sens compliquée, la transition numérique peine encore à se mettre en place à cause d’une offre complexe et peu ergonomique. Beaucoup de DPI aujourd’hui déployés au sein des établissements de santé ne sont pas véritablement adoptés par les utilisateurs et ne peuvent donc pas être pleinement exploités à hauteur de leur potentiel. Pour autant, cette tendance peut être rompue en travaillant sur deux champs. D’abord, un DPI unifié, c’est-à-dire un DPI qui prend toute la place qui est la sienne tout en demeurant ouvert pour répondre à des besoins très spécialisés. Il lui faut donc être 100 % interopérable et intégrer nativement les standards internationaux. Et ensuite, une réelle conduite du changement portée par la direction de l’établissement, et associant l’éditeur et toutes les catégories d’utilisateurs. C’est ce pour quoi nous militons chez InterSystems.

Félix Mamoudy : Aujourd’hui, plus aucun établissement de santé ne remet en cause le DPI, qui a permis des progrès considérables en termes de transversalité de l’information. Mais il est vrai que beaucoup d’outils sont encore basés sur des technologies clairement obsolètes. La solution, comme évoqué, réside dans les efforts des éditeurs pour développer des applications modernes, ergonomiques et intelligentes, simples à utiliser, à enrichir et à faire évoluer pour prendre en compte les besoins de chacun. C’est la stratégie retenue par l’Hôpital Américain de Paris : InterSystems est un des leaders sur plusieurs technologies récentes, en particulier sur le champ de l’interopérabilité, ce qui nous offre une grande flexibilité pour disposer de réponses sur mesure. Pour garantir la cohérence de l’ensemble, nous nous appuyons sur notre Cellule Projet, une structure pluriprofessionnelle chargée de l’accompagnement opérationnel et du suivi au long cours.

Comment se positionne InterSystems à la lumière de ces constats ?
Nicolas Eiferman : À la différence d’autres éditeurs, nous n’appartenons à aucun fonds de pension et ne sommes pas cotés en bourse. Cette indépendance nous permet de porter une stratégie de croissance qualitative, concentrée sur les développements technologiques afin de créer de la valeur à long terme. Au-delà de la documentation électronique, notre DPI TrakCare s’est ainsi dès le départ attaché à être un outil de consolidation des organisations, pour que l’Hôpital puisse véritablement innover et se transformer. Ce double enjeu impose l’unification des fonctionnalités et outils métiers – c’est le principe du DPI unifié, au cœur de notre vision –, à travers une ouverture à des applications tierces, car un DPI ne peut pas et ne doit pas tout faire. Une couverture des besoins à 100 % par un seul et même éditeur nous semble difficilement conciliable avec la nécessaire simplification réclamée par les professionnels de santé.

Félix Mamoudy : Si la facturation ou le codage PMSI peuvent s’appuyer sur des outils génériques, ce n’est pas le cas du DPI : chaque établissement de santé a des besoins et des organisations qui lui sont propres. Par exemple, à l’AHP, nous sommes à la fois soumis à la certification HAS et à l’accréditation par la Joint Commission aux États-Unis, où il existe des contraintes très spécifiques en matière de traçabilité. Mais une des exigences premières est in fine la même partout : pouvoir documenter les dossiers médicaux de la manière la plus simple et la plus flexible possible. Il faut donc à la fois disposer des technologies adéquates, et de suffisamment de marge de manœuvre pour ouvrir le champ des possibles. C’est ce qu’InterSystems nous offre avec une technologie basée sur des API ouvertes.
 

Source

Leave a Reply

SHOPPING CART

close