AbbVie s’engage pour permettre un accès plus rapide aux traitements Leave a comment

Le laboratoire, qui œuvre à rythme soutenu dans
des domaines thérapeutiques où les besoins en innovations sont importants, appelle de ses vœux l’accélération de l’accès aux médicaments en France.

Depuis sa création, l’objectif d’AbbVie est très clair : faire le pari de l’innovation en investissant chaque année massivement dans les capacités de recherche et de développement (5,8 milliards de dollars en 2020). Positionnée depuis 2020 au 4e rang des entreprises pharmaceutiques mondiales malgré son jeune âge, AbbVie a récemment acquis le laboratoire Allergan pour renforcer sa capacité de recherche et son offre thérapeutique. Denis Hello, président d’AbbVie France, fait le point sur l’actualité du laboratoire et son engagement à faciliter l’accès aux traitements pour tous les patients.

Quelles sont les aires thérapeutiques dans lesquelles AbbVie a choisi d’axer ses efforts et pourquoi ?
Nos 48 000 collaborateurs dans le monde se consacrent à la mise au point de traitements à destination des patients atteints de pathologies graves et complexes pour lesquels des alternatives thérapeutiques sont plus que nécessaires : les maladies inflammatoires chroniques, les cancers du sang, l’hépatite C et la maladie de Parkinson. Notre volonté est de changer la donne en repoussant sans cesse les standards de soin pour, quand c’est possible, permettre aux patients d’aller bien et pas seulement d’aller mieux.

AbbVie affiche des ambitions élevées en matière
de développement et de mise à disposition de nouvelles molécules innovantes. Quelle est sa feuille de route ?

Ces douze derniers mois, nous avons obtenu en Europe sept nouvelles autorisations de mises sur le marché, soit une tous les deux mois. Cinq en immunologie, notre aire d’expertise historique, une en hématologie dans les leucémies aiguës myéloïdes, un cancer du sang grave et incurable pour lequel il n’y avait eu aucune innovation thérapeutique depuis dix ans, et une autre dans la migraine chronique, une maladie très invalidante qui affecte les patients au moins quinze jours de suite par mois. Notre rythme ne faiblit pas et nous prévoyons de lancer quinze nouveaux médicaments ou nouvelles indications dans les trois prochaines années.

En France, l’accès aux traitements innovants demeure encore trop long. Aux côtés d’autres acteurs du secteur, AbbVie s’investit pour inverser cette tendance. Quels sont les enjeux ?
Il faut en moyenne cinq cent jours en France avant qu’un traitement innovant autorisé au niveau européen obtienne un prix et une décision de remboursement (deux cent cinquante jours si l’on prend en compte les accès précoces). Le dialogue entre l’industrie et le Gouvernement a cependant permis de mettre à l’agenda deux priorités urgentes cet été : améliorer l’accès aux traitements innovants et réinvestir dans la recherche et l’innovation en santé. Avec le Leem, nous portons trois convictions qui sont un accès sans délai, équitable sur l’ensemble du territoire et durable. Ceci nécessite aussi un budget médicament cohérent avec les ambitions.

Les annonces présidentielles montrent une volonté d’accélérer l’accès aux médicaments, mais sa mise en œuvre n’est pour autant pas garantie. Quelles sont vos attentes sur ce volet crucial de la prise en charge des patients ?

Nous resterons extrêmement vigilants et veillerons à ce que la traduction administrative de la volonté présidentielle soit simple et cohérente : l’accès sans délai aux traitements innovants apportant un service aux patients doit devenir la norme. Nous avons besoin de dispositifs qui soient rapides, efficaces, lisibles. Ils bénéficieront aux patients et au système de santé.

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