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Charente-Maritime. Le premier pôle de recherche pédiatrique français s’installe sur La Rochelle

Par Antoine Colin Publié le 4 juin 2022 à 12 h 57 min

Un pôle de recherche pédiatrique appelé « Living Lab for Kids » ouvre à La Rochelle. Une première en France qui devrait permettre de faire avancer les recherches autour de la santé des enfants.

Le nombre de cancers des enfants augmente de 1 à 2 % par an en Europe, depuis 30 ans.(©illustration Adobe Stock)

Premier laboratoire d’innovation pédiatrique français, Lilok ou Living Lab for Kids vient d’ouvrir ses portes à La Rochelle. Et son objectif est clair. Faire avancer les recherches sur le cancer pédiatrique.

1 700 enfants de moins de 15 ans et environ 800 adolescents de 15 à 18 ans déclarent un cancer en France chaque année. Ce terme générique recouvre en réalité des maladies très diverses. Et ces cancers sont à ce titre considérés comme une multitude de maladies rares.

Le projet du laboratoire se concentre donc sur quatre grands axes : prévenir sur l’alimentation, le manque d’activités physiques ou encore l’addiction aux écrans ; la santé mentale des enfants, approfondir les diagnostics, faciliter les parcours de soins et accélérer sur la recherche médicale ; améliorer l’environnement de l’enfant en réduisant son exposition aux perturbateurs endocriniens et aux pollutions visuelles ou encore auditives.

Un vaste projet qui souhaite répondre aux difficultés actuelles rencontrées par les professionnels de la santé concernant la maladie chez les enfants et donner de la visibilité à ce volet trop longtemps resté dans l’oubli. 

Des cancers rares mais existants

Le laboratoire Lilok a été créé à partir d’un partenariat entre le groupe hospitalier La Rochelle – Ré – Aunis, le pôle de compétences santé Allis NA (Alliance innovation santé Nouvelle-Aquitaine), Paediatis, Ullo et La Rochelle Technopole.

À partir de quel constat ? Malgré les progrès conséquents réalisés dans le domaine de la pédiatrie, ce type de cancer reste la deuxième cause de mortalité chez les moins de 15 ans, après les accidents.

La pédiatrie concerne une courte période, ce qui signifie que les laboratoires n’ont pas de retour sur investissement rapide », expliquait Nicolas Micheaud, président et fondateur de Paediatis dans les colonnes de Sud-Ouest.

La recherche de nouveaux traitements doit donc se poursuivre pour améliorer le pronostic des cancers pédiatriques et limiter les séquelles. Pour cela, Lilok se concentre sur le développement de médicament spécifique pour les enfants.

Une action collaborative qui devrait se greffer au travail des associations comme « Nire Laguna Thomas » qui organise chaque année une grande course de trottinettes pour reverser l’intégralité des bénéfices récoltés à la Ligue contre le Cancer Gironde et Parentr’Aide Cancer pour les aider dans leurs recherches et actions.

Un travail collaboratif

En Europe, plus de 50 % des médicaments prescrits aux enfants et aux adolescents n’ont pas été soumis à une autorisation ou une évaluation spécifique à cette tranche d’âge puisque les cancers pédiatriques présentent des caractéristiques propres, ne se retrouvant pas dans les tumeurs de l’adulte.

C’est pour cette raison que Paediatis a déjà commencé à développer des unidoses écoresponsables pour permettre aux enfants de plus facilement consommer leur médicament.

C’est quoi le cancer pédiatrique ? Les cancers de l’enfant ne ressemblent pas à ceux de l’adulte. Ils sont d’abord beaucoup plus rares et représentent 1% à 2% de l’ensemble des cancers. D’après les chiffres de l’Institut national du cancer, 1 enfant sur 440 est susceptible de développer un cancer avant l’âge de 15 ans. Les cancers les plus fréquents sont les leucémies (28%), les tumeurs du système nerveux central (25%) et les lymphomes (11%).

Par ailleurs, les différents partenaires échangent et mettent en place des outils et des idées pour faire avancer la recherche sur les cancers pédiatriques. Leur travail est complémentaire.

D’autant plus que le CNRS (Centre national de la recherche scientifique) et l’Université de La Rochelle comptent bien jouer un rôle dans ce partenariat et aider à faire avancer les recherches avec l’aide des associations de patients et des professionnels de santé libéraux qui ont eux aussi un rôle important à jouer dans cette collaboration scientifique réunie autour du laboratoire Lilok. 

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