Christoph Berger: «La semaine dernière, j’ai été victime d’un enlèvement» Leave a comment

Je vous donne volontiers quelques indications sur le déroulement des faits. Sur le conseil de la police et du ministère public, j’omets certains détails, même s’ils peuvent être intéressants pour vous.

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L’auteur, qui m’était inconnu jusque-là, m’a tenu en son pouvoir pendant une bonne heure. Pendant ce temps, il m’a demandé une somme d’argent substantielle. Il a accompagné cette demande de menaces sur ce qui pourrait se passer si je ne répondais pas à cette demande dans le délai qu’il m’avait indiqué. Seuls les intérêts économiques de l’auteur étaient donc au premier plan.

L’auteur n’a pas fait de référence à mon rôle de président de la commission de vaccination. Après que j’ai assuré à l’auteur que sa demande serait satisfaite, il m’a relâché. J’ai ensuite immédiatement pris contact avec la police cantonale, qui m’a depuis très bien encadré, ainsi que ma famille effrayée. La protection de ma famille a été ma priorité durant cette phase et bien sûr encore maintenant.

Au-delà de ces informations, je ne m’exprimerai sur cet incident qu’auprès des autorités de poursuite pénale, au moins jusqu’à la clôture de l’enquête pénale. Je ne donnerai aucune information sur l’incident aux journalistes, même si je les rencontre dans un contexte privé ou dans l’exercice de mes fonctions professionnelles.

En ce sens, je vous prie de respecter ma vie privée et celle de ma famille. Cela va de pair avec l’espoir que vous continuerez à ne pas utiliser mon nom et mon image dans vos reportages, ou à ne les utiliser qu’avec beaucoup de retenue, même sans que je doive faire appel aux tribunaux pour cela. Votre réaction à l’émission de l’ordonnance superprovisoire à l’encontre du premier média qui a fait le reportage me conforte dans cet espoir.

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