La transition numérique s’accélère Leave a comment

Numérisation à l’hôpital : l’exemple du CHU de Rennes
De nombreux projets sont aujourd’hui en cours au sein des établissements de santé pour favoriser l’implantation des outils numériques. Initié en janvier 2019 pour une mise en routine prévue en mars 2020, le projet de numérisation des services d’anatomie pathologique du CHU de Rennes a été finalisé en 100 % numérique en avril 2021. « De nombreux services avaient déjà bénéficié d’une numérisation, il était donc tout naturel de numériser l’anatomie pathologique », a expliqué Christine Pichon, Directrice des Systèmes d’Information (DSI) du CHU, lors d’une intervention à SantExpo. Composée de neuf pathologistes et d’une trentaine d’agents non médicaux, l’équipe d’anatomie pathologique du CHU de Rennes bénéficie donc d’un système incluant des scanners haute définition, une puissante infrastructure de stockage et des logiciels de visionnage avancé des images.
L’objectif ? Analyser les lames sur un écran plutôt que sur le microscope. Cette technique, qui permet de mettre à profit des outils d’aide au diagnostic basés sur l’intelligence artificielle, permet aussi « d’échanger plus facilement des informations, et est donc utile pour le travail multisite, le télétravail, l’enseignement ou encore le partage d’images à d’autres cliniciens et spécialistes », a indiqué Frédéric Rimattei, directeur général adjoint du CHU. Source d’une meilleure qualité de vie au travail et donc d’attractivité accrue pour les professionnels spécialistes de la discipline, la numérisation du service d’anatomie pathologique devrait également favoriser de nouveaux échanges entre les hôpitaux bretons. Travaillant déjà en lien avec le CHU de Brest et le Centre Hospitalier Bretagne-Atlantique de Vannes, le CHU de Rennes espère d’ailleurs mutualiser certains logiciels d’IA et développer une « télé-anapath » régionale.
 

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