Outils numériques : après la technologie, quid des usages ? Leave a comment


Pour Claire Lenain, ce sont justement ces logiciels utilisés au quotidien qui doivent « être pensés comme une porte d’entrée unique pour les professionnels », afin d’offrir « une vue unifiée qui favorisera de nouveaux usages ». Et c’est peut-être là que réside la difficulté pour les établissements de santé. Contrairement à la ville, où médecins et soignants sont, pour la plupart, équipés d’un logiciel unique propre à leur métier, les hôpitaux se distinguent par la multiplicité de leurs logiciels, certains étant spécialisés ou spécifiques à une tâche bien précise.

Personnel soignant comme administratif naviguent donc continuellement entre des solutions différentes. Mais quelques-unes sont plus utilisées que d’autres et seraient dès lors « à privilégier lors de l’intégration d’outils numériques, car ces logiciels sont mieux connus des professionnels et permettent donc un accès simplifié aux nouveaux outils », poursuit la responsable. « L’appropriation ainsi que les usages en seront facilités », résume-t-elle en évoquant également, parmi d’autres recommandations, la mise en œuvre d’un système d’authentification unique et de menus harmonisés et ergonomiques.

Cet axe, plusieurs éditeurs y ont déjà travaillé, intégrant par exemple la Messagerie Sécurisée de Santé (MSSanté) ou un accès au DMP directement à partir de leur logiciel. Ce dernier point, dit « DMP-Compatibilité », implique une homologation en lien avec les standards d’interopérabilité. Pour les professionnels de santé, il est surtout synonyme d’un accès plus simple et plus rapide au DMP, sans passer par un navigateur web. « C’est tout le principe de la porte d’entrée unique à partir du logiciel métier. L’utilisateur dispose ainsi d’une vue unifiée sur tous les outils à sa disposition, dans un environnement qui lui est familier. C’est là un atout indéniable pour accompagner l’adoption de nouveaux usages », insiste Claire Lenain.
 

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