Les médecines douces – alternatives ou naturelles – font partie de nos modes vie et ce depuis la préhistoire : les plantes, les cures thermales, les pratiques naturelles… C’est ainsi qu’au XXème siècle, l’aromathérapie, l’ostéopathie, les médecines traditionnelles asiatiques telles que l’acupuncture, la pratique du yoga et du zazen apparaissent. Née dans les années 60, la sophrologie s’inspire de la philosophie chinoise qui lie intimement corps et conscience. Depuis quelque temps, la médecine traditionnelle indienne de type ayurvédique séduit également les Français par son art de vivre spirituel. Ces pratiques de soins non conventionnelles sont néanmoins plus ou moins reconnues selon les pays.
Aujourd’hui, de nombreux médecins adoptent les aspects bénéfiques des deux types de médecine par la pratique de la médecine intégrative. Cette dernière consiste à combiner des techniques alternatives et allopathiques appropriées en fonction du patient, des symptômes et des circonstances.
Pour les aider, on constate l’importance de consigner des essais scientifiques avec la mise en place de protocoles définis pour donner confiance et promouvoir les médecines alternatives comme réponse possible pour améliorer le confort de vie des patients.
Introduction aux INM
Une INM ou Intervention non médicamenteuse est une intervention non invasive et non pharmacologique sur la santé humaine fondée sur la science. Elle vise à prévenir, soigner ou guérir un problème de santé. Aussi, elle se matérialise sous la forme d’un produit, d’une méthode, d’un programme ou d’un service dont le contenu doit être connu de l’usager. Elle est reliée à des mécanismes biologiques et/ou des processus psychologiques identifiés. L’INM a fait l’objet d’études d’efficacité. Elle a un impact observable sur des indicateurs de santé, de qualité de vie, comportementaux et socioéconomiques. Sa mise en œuvre nécessite des compétences relationnelles, communicationnelles et éthiques ».
Plateforme CEPS, Montpellier, 2017
Comprendre les finalités des INM
Autrefois appelées “médecines douces ” les interventions non médicamenteuses (INM) sont dorénavant des solutions incontournables pour prévenir, soigner ou guérir des problèmes de santé. Toutefois une reconnaissance par l’Agence Nationale de Sécurité des médicaments en France est recherchée tant par les professionnels que les patients eux-mêmes.
Toutefois il n’est pas toujours facile de s’y retrouver. C’est une des raisons d’être d’Hospinov. ” Nous oeuvrons à accompagner une nouvelle approche de la santé, centrée beaucoup plus sur la prévention que sur la curation. ” et sur la confiance.
Bien que les INM font parties de ces solutions ancestrales parfois, elles n’en restent pas moins innovantes de plus en plus pour :
Prévenir, elles contribuent à diminuer les risques de maladie et modifient les comportements de santé.
Soigner, les INM favorisent l’atténuation des symptômes, renforcent l’état de santé et améliorent la qualité de vie.
Guérir, ces propositions de soins complètent les traitements biomédicaux. Elles font partie intégrante des parcours de santé personnalisé et intégrés.
Ainsi, les INM font évoluer le monde de la santé, posent questions sur les thérapies et impliquent le patient dans sa démarche de prendre soin de son capital santé.
Sauriez-vous classifier les INM ?
Depuis 20 ans , la recherche a permis d’isoler des méthodes efficaces et sûres pour la santé humaine, les INM. Elles se distinguent des médecines alternatives et des offres socio-culturelles. Des scientifiques du monde entier les appellent des INM. Les professionnels disposent aujourd’hui d’INM mieux décrites, mieux validées, mieux ciblées, mieux dosées, mieux personnalisables, mieux combinables et mieux suivies.
blogensante.fr
Selon la Plateforme CEPS, les INM se déclinent en 5 catégories et 21 sous-catégories comme le montre le schéma ci-après.
Ninot G (2020). L’écosystème des INM. Blog en Santé, A88.
© Copyright 2020 Grégory Ninot. All rights reserved.
ET DEMAIN ?
Nous constatons pour plusieurs acteurs une volonté de mieux classifier les solutions de soins, de construire un référentiel structuré et qualifié, accessible à tous pour une meilleure prise en charge des maladies qu’elles soient chroniques ou non.
Les INM seraient, également, une réponse économique pour mieux maitriser nos dépenses de santé .
Offrir de nouvelles perspectives pour mieux prévenir, guérir et soigner.
Pour aller plus loin
CEPS
e-Salon les 1 et 2 avril 2021 ayant pout thème : INM, Innovations scientifiques, économiques et réglementaires.
Bibliographie :
Ninot G (2019) Guide professionnel des interventions non médicamenteuses