Traitement des varices par laser : une technologie avancée pour le confort des patients Leave a comment

Les varices, possibles sources de complications importantes, sont désormais traitées par laser à l’Hôpital privé de Marne-la-Vallée (Ramsay Santé), une technique qui diminue l’inconfort du patient après l’intervention.

Les varices sont des dilatations anormales des veines superficielles, souvent développées dans le membre inférieur. « Elles peuvent être liées à un facteur génétique transmissible essentiellement chez la femme ou à des grossesses, quand un fort appui sur le réseau veineux par le fœtus vient affaiblir une veine déjà particulièrement sensible », résume le Dr Pierre Carlier, chirurgien vasculaire pour l’Hôpital privé de Marne-la-Vallée.

Éviter trois semaines de douleurs postopératoires

Cette pathologie, qui concerne 20 à 35 % de la population française, peut être traitée via un laser. « En chauffant la veine par laser, celle-ci se rétracte dans le sens du diamètre comme de la longueur, puis se referme complètement », explique le spécialiste. La technique du laser obtient des résultats similaires à la technique classique du stripping, dans laquelle on « arrache » la veine, mais avec un confort grandement amélioré pour le patient, car on évite les hématomes et des douleurs postopératoires durant plusieurs semaines. « Dans 93 % des cas, le traitement par laser permet d’obtenir une occlusion immédiate. Pour les 7 % de cas restants, il suffit d’effectuer une seconde petite séance de laser ou de procéder chirurgicalement, avec de toutes petites incisions », rassure le Dr. Carlier.

Le laser permet également de diminuer le risque d’infection pour les patients dont les varices sont à un stade très avancé. « Quand les patients ont des troubles trophiques, par exemple une peau abîmée avec des ulcères sur lesquels on retrouve des bactéries, on risque d’infecter notre site opératoire quand on passe par la chirurgie ouverte, en stripping. Le laser, avec une simple petite ponction, évite cet écueil et permet d’opérer des patients qui ont des infections de la jambe dues aux varices », détaille le Dr. Carlier.

Le syndrome de congestion pelvienne, une pathologie méconnue

Le Dr Pierre Carlier alerte aussi sur une autre variante encore trop peu diagnostiquée car difficilement visible : la congestion pelvienne. « Ce sont des varices développées chez la femme dans le petit bassin, autour de l’utérus. Elles provoquent des douleurs très importantes avant les règles ou pendant les rapports sexuels », rappelle le praticien.

Cette pathologie a été découverte chez des femmes qui ont dû être opérées plusieurs fois de varices aux jambes. « L’origine des varices venait en réalité du petit bassin et donc, tant qu’on ne traitait pas cette origine, on avait des récidives de varices sur le membre inférieur », explique le chirurgien.

Pour y remédier, les spécialistes réalisent désormais des embolisations des veines ovariennes. « Le but est de fermer la vanne d’alimentation des varices pelviennes, qui se situe sur les veines ovariennes. En remontant par les veines, nous procédons alors à une thrombose volontaire afin de faire coaguler le sang », détaille Pierre Carlier. Les résultats de cette nouvelle technique sont très encourageants, avec un taux de réussite dès la première intervention s’élevant à 80 %.

À l’instar de l’endométriose, les varices pelviennes ont tardé à être reconnues et diagnostiquées mais bénéficient aujourd’hui de prises en charge pertinentes à la pointe de l’innovation.

Source

Leave a Reply