Une association UdeS – CIUSSS pour mieux exploiter les données en santé Leave a comment

Des médecins et des scientifiques pourront ainsi travailler de concert sur une problématique, et pourront par exemple être appuyés par des informaticiens, des épidémiologistes ou encore des statisticiens. Ultimement, ce travail multidisciplinaire pourrait mener à une amélioration des soins aux patients.

Vous êtes médecin traitant, vous vous intéressez à une certaine prescription et vous voulez utiliser les données des 25 dernières années pour mieux prescrire et faire davantage de médecine de précision, explique Jean-Pierre Perreault, vice-recteur à la recherche aux études supérieures à l’Université de Sherbrooke. Vous allez avoir besoin d’un informaticien, un expert en intelligence artificielle pour vous dire quelle approche prendre, vous allez prendre des données du CIUSSS et cela va peut-être mener à une nouvelle manière de prescrire, souligne-t-il.

Une médecin explique à un patient âgé comment utiliser une application sur son téléphone intelligent.

Des applications utilisant l’intelligence artificielle pourraient voir le jour pour aider les médecins dans le choix du traitement, ou pour donner de meilleures lignes directrices quant à l’usage d’un médicament.

Photo : iStock

Jean-Pierre explique qu’il y avait par le passé des collaborations ayant mené à des innovations, comme des applications venant en aide aux pharmaciens et aux médecins, mais qu’il devenait essentiel de mieux organiser l’environnement. Ça fait longtemps que ces forces travaillaient, mais pas bien articulées, pas optimales.

Jean-Pierre Perreault ajoute que cette union permettra de réaliser un bon nombre d’expériences et de progrès qui vont viser des applications très concrètes aux usagers et à la population. L’idée, c’est de prendre avantage de la complémentarité de toutes les expertises.

« C’est de profiter de notre écosystème pour aller beaucoup plus loin. »

— Une citation de  Jean-Pierre Perreault, vice-recteur à la recherche aux études supérieures à l’Université de Sherbrooke

Québec annonçait la semaine dernière la création de deux zones d’innovation en Estrie, qui travailleront notamment sur des projets en science quantique. Jean-Pierre Perreault n’écarte pas l’idée que ce pôle élargisse sa collaboration à ce milieu. On pourrait utiliser des ordinateurs quantiques pour faire des calculs beaucoup plus complexes. On pourrait imaginer utiliser la force de calcul du quantique pour arriver à des solutions!

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