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Poitiers : innovation santé, le médecin augmenté arrive

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Les entreprises sont venues développer, lors du forum innovation santé, leurs technologies de pointe.

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Fini les 80 heures par semaine sept jours sur sept pour les jeunes médecins généralistes. Le cabinet médical de 2030 imaginé par le Poitevin Olivier Colin (1), président à Paris de l’association La Maison de l’innovation de la médecine spécialisée (Mims), sortira de terre en 2022 dans trois territoires français à Villennes-sur-Scène (Yvelines), Meaulne (Allier) et Poitiers. De quoi s’agit-il ? D’une structure « répondant de façon pertinente aux besoins spécifiques d’un bassin de vie bien précis, explique Olivier Colin, pour soigner plus, soigner mieux en préservant la qualité de vie des médecins ». Jean-Pierre Binon, cofondateur et trésorier de Mims, précise : « Ce ne sera pas un robot ce médecin, il gardera cette valeur humaine ».
Du médecin de famille au cabinet médical Ce cabinet revisité va intégrer toutes les innovations organisationnelles et technologiques selon les créateurs. Le praticien au centre de ce dispositif deviendrait « un médecin augmenté avec ces technologies de pointe tout travaillant avec une meilleure qualité de vie ».
La nouvelle génération refuse de sacrifier sa vie personnelle. Olivier Colin veut donner une nouvelle impulsion en passant « du médecin de famille au cabinet médical ». Avec une offre de soins adaptée aux patients et aux territoires (le cabinet médical se différenciera selon son implantation géographique).
L’ambition est grande : « Satisfaire tout le monde : maire, élus, professionnels de santé, patients », « dépoussiérer la convention médicale ». L’objectif : redonner l’attractivité à la médecine de ville. Faire revenir les jeunes médecins s’installer dans des endroits aujourd’hui classés en déserts médicaux. Pour y parvenir : « Partager des connaissances et le travail en équipe ». Pour que le cabinet devienne « une entreprise », une valeur marchande monnayable à l’heure de la retraite.
Un ancien médecin, à la retraite, qui a réussi à faire venir deux jeunes remplaçants dans le Mirebalais, s’interroge quant à la pertinence de ce concept « On ne fait pas la différence entre l’organique et le fonctionnel. Il n’y a pas assez de relationnel, d’interrogatoire ». « Aujourd’hui, il s’agit de soigner, d’avoir un professionnel pour nous patients mais pas nécessairement notre médecin référent », répond Nathalie Delattre, vice-président du Sénat.
(1) Il est également gérant d’Aliénor Consultants.

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